Auteur Eric LEMAITRE
Les deux bêtes de l’Apocalypse
Apocalypse de St Jean chapitre 13 verset 1 « Puis je vis monter de la Mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes…..verset 11 ensuite je vis monter de la terre une autre bête, elle avait deux cornes semblables à celles d’un agneau mais elle parlait comme un dragon … » Le livre de l’apocalypse de St Jean est un livre saisissant, un message prophétique, un livre qui devrait nous remplir d’une immense espérance. Le livre de l’apocalypse écrit par l’apôtre Jean contient une révélation pour l’église d’hier mais pour celle d’aujourd’hui.
L’apocalypse de Jean relate la victoire de la lumière contre les ténèbres, la victoire de la vérité sur le relativisme, la victoire du sens sur la confusion, la victoire de la liberté ontologique sur l’esclavagisme des âmes que l’on veut atomiser puis déconstruire. Apocalypse 17 verset 14 « Ils combattront contre l’agneau et l’agneau les vaincra parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs et le Roi des rois. Ceux qui ont été appelés, choisis et fidèles, et sont avec lui, vaincront aussi ».
L’apocalypse qui signifie comme beaucoup le savent révélation, annonce en somme le triomphe de la vérité sur le mensonge, l’apocalypse pour reprendre les mots de Fabrice Hadjaj, « C’est le triomphe de la charité dans les tribulations ». Le livre de St Jean écrit à Patmos, lieu d’exil pour l’apôtre, contient une révélation celle à la fin des temps, de la victoire de la lumière contre l’obscurantisme, la victoire du bien contre toutes les formes de déshumanisation mortifère de la société.
La lecture de ce livre et notamment le chapitre 13 de l’apocalypse de St Jean a inspiré cet article que j’avais à cœur de vous partager, un message destiné à nous encourager dans cette persévérance qui caractérise plusieurs mouvements dont celui des veilleurs initié sur la place des invalides à Paris, mouvement prophétique sans précédent né le 23 avril 2013 et qui ne s’avère pas être le feu de paille auquel on l’aurait réduit. En effet semaine après semaine, inlassablement, sur l’asphalte des espaces publiques, des agoras, des lieux de rassemblement, aux caractères symboliques, lieux de pouvoirs, (Mairies, Préfectures), ils témoignent avec des bougies et comme les prophètes de l’ancien testament déclament des textes pour sensibiliser la cité sur la période idéologique de déconstruction mortifère de l’homme tel que Dieu l’a créé.
Ils se sont engagés pour le bien, ils se sont engagés pour partager un message à la cité, lui montrer que tout ne se ramène pas à une simple horizontalité consumériste et matérialiste de la vie. La vie ne saurait être ainsi sans âme, ne saurait être ni codifiée, ni normée.
La vie est d’abord une relation à l’autre et au monde
La vie est d’abord une relation à l’autre et au monde : une relation qui ne se réduit pas à une transaction monétaire, à des rapports qu’il faudrait enfermer dans des lois de plus en plus intrusives et autoritaires, car il est vrai que nous faisons face aux dérives d’un mal qui comme un cancer ronge l’intérieur, le cœur de l’homme, que l’on veut endiguer par la force de la loi sans avoir compris l’impérieuse nécessité de reconnecter l’homme à son créateur afin que ne se déchaîne pas les démons de la barbarie.
Rappelons-nous que la vie est d’abord un échange, née de la différence des êtres, la différence et la complémentarité des hommes et des femmes. Que rien ne saurait être construit sans la rencontre et le respect de nos différences, de toutes nos différences et que nous ne sommes pas là pour imposer notre idéologie à une autre idéologie. Mais nous sommes ici pour partager la vérité d’un héritage spirituel qui a fondé pour partie notre civilisation et a permis de réduire sa part de barbarie, d’obscurantisme, de haine de l’autre.
Mais aujourd’hui nous prenons conscience de l’effroyable mutation qui traverse l’ensemble de notre société en précipitant à nouveau notre histoire dans un récit qui sera à terme tragique si nous ne décidons pas de résister intérieurement et de nous ressaisir pour interpeller les consciences. Dans ce contexte et pour revenir au livre de l’apocalypse de St Jean, ce livre évoque une étrange image, une image énigmatique de deux figures spirituelles. Ces figures incarnent le paroxysme du mal absolu, l’une de ces figures vient de la Mer, l’autre de la Terre.
Redéfinir les normes du Bien et du Mal
Le message scandaleux de la croix qui annonce la réconciliation de l’homme avec son Créateur. Ces figures qui nous sont présentées dans le livre de l’apocalypse comme tyranniques incarnent les oligarchies des systèmes politiques qui entendent dominer les âmes des hommes et les enfermer sous leur emprise. Un système qui poursuit un seul but, l’éviction de toute transcendance, de toute référence aux lois divines et qui entend redéfinir les normes du Bien et du Mal. Le rejet du message Judéo-Chrétien dans la culture occidentale et bien au-delà relève d’un choix idéologique assumé, le projet de refonder l’homme et de déconstruire les représentations du message Biblique dont le socle est à partir de la chute de l’homme, le message scandaleux de la croix qui annonce la réconciliation de l’homme avec son Créateur.
Saint Jean n’a pas écrit l’Apocalypse seulement pour que nous comprenions les événements de son temps (l’Empire romain persécuteur des chrétiens). L’apôtre a été inspiré pour transmettre à nous tous, et à tous les siècles de l’histoire de l’humanité, une vision universelle de l’affrontement solennel et tragique entre la lumière et les ténèbres, entre la vérité et le relativisme, entre les lois divines et le légalisme des hommes.
Saint Jean nous introduit au cœur du mystère du combat spirituel dans lequel l’humanité entière est engagée
Saint Jean nous introduit au cœur du mystère du combat spirituel dans lequel l’humanité entière est engagée et dans lequel les chrétiens de toutes dénominations doivent résolument s’engager pour alerter les consciences, participer à l’éveil de leurs concitoyens, être des témoins dans la cité afin d’être les veilleurs du bien sur toutes les dérives mortifères d’un monde idéologique qui veut arracher la mémoire du christianisme, comme hier le Nazisme lui-même voulait arracher à la terre, le souvenir du Judaïsme, porteur des lois de la torah mais l’idéologie communiste n’avait pas été en reste en souhaitant l’élimination du Christianisme. Le Nazisme et ce n’est pas excessif de l’imaginer peut-être largement apparenté à l’image même de la bête, bien que des phénomènes totalitaires et cruels aient déjà, existé par le passé, jalonnés l’histoire de l’humanité, l’empire Romain a été ainsi et probablement cette figure d’une tyrannie à son paroxysme pour St Jean.
Reprenons le récit biblique du chapitre 13 de l’apocalypse de St Jean et par hypothèse, comparons la première bête à l’idéologie Nazie. Nous savons aujourd’hui, mis en lumière par les historiens et notamment Johann Chapoutot que l’idéologie Nazie voulait effacer la torah, les lois divines, faire à jamais disparaître le peuple choisi par Dieu, puis s’il était possible de se débarrasser à terme du christianisme (ce que la Russie de Staline s’était employée de faire). Par analogie la seconde bête; entend achever cette vision et mener sa mission de guerre spirituelle, elle entend ainsi faire la guerre aux saints, à l’église corps de Christ, les vaincre, eux qui portent le message de la grâce.
Les contextes idéologiques
des deux Bêtes
L’idéologie Nazie portait une pensée terrifiante teintée de darwinisme social
La première bête affichait son visage terrifiant, un visage de fer, pourtant elle fut mortellement blessée, « mais sa blessure mortelle fut guérie », la seconde bête avance masquée, elle a le masque d’un agneau a deux cornes, avance de façon subtile à travers les habits, la parure, d’un humanisme angélique et progressiste mais elle a la marque et l’identité du dragon et ses intentions restent identiques à la première bête, mener sa guerre contre le Dieu de la création, le Dieu trinitaire.La première Bête que je rapporte à l’idéologie Nazie portait une pensée terrifiante teintée de darwinisme social, l’envers du message biblique, d’un Dieu compatissant. Cette bête terrifiante fascinée par la nature considérait dans sa conception de l’univers, qu’il fallait que le plus faible soit dominé ou anéanti au nom d’un principe qui tenait à la survie du plus fort.
Johann Chapoutot que nous citions précédemment, Jeune historien l’un des plus brillants de notre époque décrit les mécanismes de la pensée nazie dans son livre « La loi du Sang, Penser et Agir comme un Nazi ». Il décrit la montée en puissance d’une utopie manichéenne qui s’est mise en marche, écrasant les peuples sous son autorité «Ap 13 v 4 : Qui est semblable à la bête, qui peut combattre contre elle », accomplissant au nom d’un relativisme, le Mal au nom du bien. Leur nouvelle vision du monde a été mise en œuvre par une oligarchie de fer et une bureaucratie impitoyable. Mais ce que l’historien met en évidence ce n’est tant la haine du Juif pour des raisons qui seraient seulement identitaires, raciales, non la haine du Juif c’était d’abord la haine de la torah, de la conception de l’homme, de l’anthropologie biblique. La haine raciste s’est forgée sur le terreau d’une conception panthéiste et immanente de l’univers évacuant tout créateur (pour les panthéistes Dieu n’est pas séparable de sa création), il n’y avait donc pas de transcendance pour l’idéologie Nazie. Nous voyons donc là l’émergence explicite d’une contre religion, s’opposant au Dieu révélé, au Dieu créateur de l’univers. Ap 14 verset 7 … celui qui a fait le ciel, la terre, les sources d’eau ».
Pour l’idéologie Nazie, l’Univers était régi par ses lois et ses lois reposaient sur la force, la domination.
Johann Chapoutot cite l’allemand Alfred Rossner dont le propos explicite confirme cette lutte du Nazisme engagée contre le judéo-Christianisme « La substance du Christianisme est juive, la juiverie est la semence, le christianisme est le fruit…Ce n’est pas une religion conforme à l’homme Allemand», l’idéologie Nazie évoquera même l’aliénation du Peuple Allemand par le Christianisme et parle ainsi d’une violence faite au peuple germanique. Pour l’idéologie Nazie, l’Univers était régi par ses lois et ses lois reposaient sur la force, la domination. Dans ce contexte le faible n’a pas place dans cet univers et pas davantage dans la société, la théorie darwiniste avait dès lors ses prolongements au plan social, il fallait alors de facto éliminer les tenants d’une religion révélée aux hommes montrant la culpabilité de l’homme et qui était de nature à circoncire les cœurs et les corrompre.
Le nazisme est ainsi une contre religion, pas exactement une anti religion, une idéologie religieuse et sociale qui provoquent chez les sujets qui y rejoignent ses idéaux, une foi absolue dans les conceptions panthéistes portées par le Nazisme. Dans ses fondements, l’idéologie Nazie est le rejet dogmatique et fanatique de toute conception judéo-Chrétienne qui touche la société.La Pensée Nazie était à l’opposé de la révélation portée par les écritures. L‘idéologie Nazie se révélant à l’inverse comme un antagonisme de la pensée biblique, le national-socialisme avait dès lors pour projet :
- · d’anéantir le judaïsme,
- · d’arracher de la mémoire de l’humanité, la mémoire et la pensée juive
- · d’effacer cette chronique de l’histoire du peuple hébreu,
- · d’écarter le poids de la loi révélant la transgression de l’homme en regard des lois divines révélées par Moïse au Peuple Juif.
Cette première bête fut terrifiante et ensanglanta le monde.
L’idéologie Nazie était une nouvelle spiritualité démoniaque, non un athéisme, mais une conception éthique et panthéiste de l’univers, une religion de l’exclusion, une religion du rejet de la thora qui de fait, pour le Philosophe Georg Mehlis (1878-1942) que cite Johann Chapoutot (P59), le Nazisme est une éthique national socialiste née d’une révolution…contre l’Ethique Chrétienne de l’Occident qui tend à placer des notions comme l’amour, l’Humilité et la pitié avant toute norme éthique ». Cette première bête fut terrifiante et ensanglanta le monde. La seconde n’en sera pas moins plus abominable imposant la docilité, la servitude des peuples au plan universel. Nous voyons bien la dimension d’une forme de lutte, de combat, de guerre spirituelle livrée depuis les débuts de l’humanité contre le Dieu Créateur. Ap 13 : « Il lui fut permis de faire la guerre contre les saints et de les vaincre » Ap 17 : « Ils combattront contre l’Agneau et l’Agneau les vaincra ».
Or aujourd’hui nous voyons poindre la forme nouvelle de l’utopie angélique transhumaniste (La bête à l’apparence d’un agneau) qui vise à déconstruire l’anthropologie Biblique, une utopie qui s’apparente à cette race qui prétendait dominer le monde et qu’incarne d’une certaine façon le Transhumanisme. Le Transhumanisme porte les gênes d’un possible renversement de toutes les valeurs, en conférant à l’homme la possibilité d’augmenter et de performer ses capacités (ce n’est pas de la science-fiction, de nombreux laboratoires spécialisés sur le génome humain y travaillent), non seulement il s’agira de répondre aux besoins de l’homme de prévenir et d’anticiper d’éventuels maux physiques mais de répondre aux désirs des femmes et des hommes et au nom d’une idéologie de l’égalité d’avoir recours à des embryons artificiels issus d’une nouvelle technologie (ectogénèse).
Cette seconde bête qui a l’apparence d’un agneau docile, s’est en réalité adossé à la duperie, dans son imposture la seconde Bête veut tromper l’humanité en lui imposant par l’apparence angélique, ses lois d’une nouvelle religion pour réajuster l’homme, le façonner à la création d’un nouveau genre humain, un homme égalisé qui nie les différences, les souffrances, ne supportant pas les différences et les souffrances, au nom de l’angélisme et l’égalité, la bête finit par les supprimer.
La seconde bête aspire
à la toute-puissance, égale de Dieu
La seconde bête aspire à la toute-puissance, égale de Dieu, elle nie l’incarnation et la finitude d’un Dieu fait homme, elle tourne le fils de Dieu, en dérision, veut le railler, l’antéchrist se caractérise par son refus de l’incarnation, du « Dieu venu dans la chair », ainsi cette deuxième bête est l’incarnation du transhumanisme et de toutes les religions formant une forme de collusion antichrist, l’avatar de cette aspiration de toute puissance est susurrée, murmurée dans le jardin d’Eden « Vous serez comme des Dieux », la volonté de porter une idéologie, qui relève d’une conception antinaturaliste est à l’inverse de la conception nazie qui était, elle, profondément naturaliste. L’antinaturalisme de cette idéologie s’ancre dans la volonté d’arracher l’homme à l’ordre de la nature, en affirmant l’exception humaine. Pour les idéologues et les tenants de l’antinaturalisme, ce n’est pas ainsi la nature qui nous fait homme ou femme, ils prônent la plasticité des identités indépendamment des corps.
Or la bête qui à l’apparence d’un Agneau parle comme un dragon, Dans un ouvrage publié en 1997 « Le bien et le mal » le philosophe André Glucksmann ose la provocation pour alerter la conscience occidentale « Hitler, c’est moi », il fallait selon le Professeur émérite Jacques Battin faire comprendre que « l’Angleterre, les Etats‐Unis, la Scandinavie, la France et l’Allemagne ont été des fabriques d’idéologie et que le nazisme a intégré tout un courant d’idées mêlant à l’eugénisme, l’anthropologie sociale et le racisme, le darwinisme social et l’hygiénisme ».Or la bête qui à l’apparence d’un Agneau parle comme un dragon, la société occidentale contemporaine n’a en réalité rien renié de l’idéologie Nazie, cela peut sans doute faire sursauter notre lecteur, mais que dire alors des pratiques eugénistes et de la volonté de ne pas accueillir l’enfant atteint d’une maladie trisomique car il ne serait pas conforme à la norme. Que dire de cet acte abominable, décision prise par Adolf Hitler en Octobre 39, lorsque ce dernier décide de procéder à l’euthanasie des malades héréditaires, handicapés physique, et mentaux.
Rappelons qu’en 1920 et 1922 fut publié en Allemagne un opuscule par Karl Binding, professeur de droit pénal à Leipzig et Alfred Hoche, professeur de psychiatrie à Fribourg. Le titre est suffisamment explicite sur les tenants et les aboutissants d’une philosophie sociale de conception darwinienne : « La libéralisation de la destruction d’une vie qui ne vaut pas d’être vécue » Texte qui visait à donner une justification médicale et juridique à l’euthanasie des handicapés
Pour l’Allemagne Nazie, le commandement tu ne tueras point est ainsi « une pure invention juive au moyen de laquelle ces juifs, ces plus grands meurtriers que l’histoire ait connu, tentent toujours d’empêcher leurs ennemis, de se défendre efficacement…. » Citation reprise à la page 217 du livre La Loi du Sang de Eugen Stähle.L’une des têtes de la bête fut mortellement blessée mais elle semble hélas s’être remise de ses blessures « Ap 13 verset 3 Sa blessure mortelle fut guérie ». En d’autres termes l’inspiration des thèses prisées par une idéologie anti judéo-chrétienne restent profondément prégnantes au sein de la culture occidentale.
Jean–François Braunstein professeur de philosophie à l’Université de Paris I dénonce les dérives contemporaines et souligne lui même dans son dernier essai, la ‘Philosophie devenue folle » comme une forme de cri d’alarme en face de postures morbides qui pourraient jusqu’à proclamer l’impensable tel que :
S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ?
Ap 13 verset 11 « Ensuite, je vis monter de la terre, une autre bête elle avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, mais elle parlait comme un dragon. Elle exerçait toujours l’autorité de la première bête en sa présence et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, celle dont la blessure avait été guérie …. »Pour conclure ce texte j’emprunte au Philosophe Charles-Eric de Saint Germain, l’extrait d’un texte qui illustrait l’ensemble de mon propos visant à décrire les contextes idéologiques des deux Bêtes dont la vision est de combattre la parole révélée puis incarnée :
Nous sommes ainsi dans ces temps qui préfigurent sans doute la venue prochaine de Christ, « Si le peuple nazi parodie le peuple d’Israël, si le communisme parodie le christianisme, cette « double caricature » a sans doute contribué à la « séduction » exercée par les deux grands régimes totalitaires du XXème siècle. C’est peut-être la « lueur de vérité », qui se reflétait encore en eux de manière biaisée et falsifiée, qui a fait toute la « force de séduction » de ces deux idéologies sur certaines consciences (la séduction, par définition, joue sur le paraître et l’imitation de ce qu’elle n’est pas, et qu’elle parodie de ce fait). Mais précisons aussitôt que, si caricature il y a, cette caricature ne peut être, ici, qu’une caricature diabolique : ne dit-on pas que le diable « singe » Dieu ? » Nous sommes ainsi dans ces temps qui préfigurent sans doute la venue prochaine de Christ, dans le devoir de l’espérance éveillée, sachons lire et discerner les signes des temps, de nature à annoncer et à avertir le prochain, à se tourner vers celui qui est le réel sauveur et seigneur, créateur des cieux et de la terre.
Une réflexion sur « L’Europe a-t-elle enterré les démons de son passé ? »