Les robots #2 // Humanoïdes sans limites

La dimension affective apportée par l’humanoïde est la conséquence du vide spirituel de l’être humain.
Ce vide spirituel que ne comblera pas un objet humanoïde, conçu artificiellement, qui interagira en l’absence de toute identité le reliant à la transcendance. Une machine dotée de l’apparence d’un corps, mais sans réelle conscience humaine, sans âme, sans vie réelle, sans esprit, « En supposant qu’on parvienne à construire un robot androïde, dont la complexité s’approcherait de celle de l’homme, il lui manquerait cette ouverture à la transcendance, qui ne peut jaillir spontanément de l’interaction des causes immanentes » .

Le plus inquiétant est à venir, Ces robots pourraient demain envahir le quotidien, devenir des humanoïdes de compagnie, remplaçant nos animaux. Des « êtres » domestiqués, mais sans âme et sans esprit, reproduisant artificiellement des comportements dans une apparence humaine. L’humanoïde pourrait ainsi, être à terme le compagnon d’une vieille dame isolée, le substitut pour un enfant d’une maman trop souvent absente, ou bien pire, être une poupée sexuelle interactive, un partenaire interactif, comblant les besoins émotionnels et affectifs de personnes isolées .

La dimension affective apportée par l’humanoïde est la conséquence du vide spirituel de l’être humain.
Ce vide spirituel que ne comblera pas un objet humanoïde, conçu artificiellement, qui interagira en l’absence de toute identité le reliant à la transcendance. Une machine dotée de l’apparence d’un corps, mais sans réelle conscience humaine, sans âme, sans vie réelle, sans esprit, « En supposant qu’on parvienne à construire un robot androïde, dont la complexité s’approcherait de celle de l’homme, il lui manquerait cette ouverture à la transcendance, qui ne peut jaillir spontanément de l’interaction des causes immanentes » .
En revanche, l’être humain se livrera en quelque sorte à une forme de démon humanoïde, il se livrera, comme l’écrivait Baudelaire, de manière quasi prémonitoire à Satan :

«Se livrer à Satan… », selon Baudelaire, « …c’est croire qu’on en a fini avec lui et que l’on s’en tirera bien tout seul, grâce à ses bons sentiments et ses puissantes machines : « Nous périrons par là où nous avons cru vivre. La mécanique nous aura tellement américanisés, le progrès aura si bien atrophié en nous la partie spirituelle que rien parmi les rêveries… anti naturelles des utopistes ne pourra être comparé à ses résultats positifs. »

 

Auteur : Eric Lemaître

Passionné par les questions économiques, sociales ... engagé dans la vie de sa cité et marqué par le désir d'incarner sa foi chrétienne... Egalement Essayiste et Blogueur https://deconstructionhomme.com/category/actualites/

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